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Améliorer le confort du malade

L'association Pierre-Favre équipe de nombreuses chambres. « Le bien-être des malades est un élément clé du combat contre la maladie. » Chantal Favre, la veuve de l'ancien maire de Saint-Jean-d'Illac - Pierre décédé d'un cancer en mai 2007 - a rappelé dans les locaux de l'institut Bergonié, le but de son association. L'association Pierre-Favre a en effet avec d'autres associations commencé à réaliser l'équipement des « chambres du futur » du centre anticancéreux. 120 chambres à équiper Le premier étage rénové celui des enfants et des adolescents a été inauguré en février dernier. Chaque chambre est équipée d'un grand écran plat, sur lequel on peut surfer sur Internet, regarder une des 26 chaînes de télévision plus la chaîne interne de l'institut. On peut aussi écouter la radio, consulter des livres audio, voir des vidéos à la demande ou se distraire avec des jeux interactifs. Chaque équipement coûte 15 000 euros et l'institut a pris en charge la logistique et l'entretien. Il reste 120 chambres à équiper, le deuxième étage devant l'être en juin et le premier en septembre. Crédit agricole mécénat consacre entre 800 000 et un million d'euros en Aquitaine aux associations auxquelles elle distribue des dons. Chantal Favre a voulu créer l'association qu'elle préside, pour « réaliser un des projets de son mari » et l'opiniâtreté dont elle fait preuve a été saluée par Josy Reifers, heureux d'offrir aux malades qui viennent à Bergonié, « la chambre sans les murs ».

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Contre le cancer, il chante Azanavour

Organisée pour la première fois par le Groupement d'intérêt cynégétique sauvegarde de la nature (GICSN24) dont le président est Pierre Martigne, la soirée de samedi 8 septembre a accueilli un nombreux public venu écouter Pierre Sicaud chanter Aznavour, accompagné de ses danseuses. Tous les bénéfices de ce spectacle ont été donnés à l'institut de cancérologie Bergonié de Bordeaux, et dont les missions sont les soins, l'enseignement, la recherche et la prise en charge globale des patients. Pierre Sicaud a été lui-même touché par le cancer à une période de sa vie. Gérald Carbona, directeur de la communication de l'institut Bergonié, explique : « Dans le cadre de notre projet Chant du futur, nous avons pu équiper 165 chambres d'Internet, de vidéo, de jeux, etc., et cela gratuitement grâce à nos diverses actions et aux généreux donateurs. Il nous reste 35 chambres à équiper, mais il nous manque 70 000 euros. Le projet global est de 300 000 euros. » Outre le GICSN24, cette soirée a pu être organisée grâce au concours des partenaires, des associations locales, des bénévoles, des municipalités de Pressignac et de Mauzac, de l'office de tourisme, et de l'Amicale pezuloise d'animations et de loisirs.

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15 000 euros pour l'institut Bergonié

Depuis trois ans, grâce à ses dons, l'association Solidarité médocaine contribue à faire avancer les projets de la fondation Bergonié. Mais au-delà, le mot solidarité prend tout son sens dans l'action que mènent Nicole Corbal et tous les bénévoles qui l'entourent. Rappelons que Solidarité médocaine, c'est l'aide aux sinistrés d'Haïti ; à la résidence des personnes âgées de la commune, et à bien d'autres causes où le malheur frappe. Solidarité et générosité Samedi dernier un chèque de 15 000 euros a été remis à la fondation Bergonié. Ce don est le fruit d'un loto organisé en la salle des fêtes de Saint-Estèphe. « Même si ce don est en deçà des espérances, souligne la présidente Nicole Corbal, nous remercions toutes celles et ceux qui, par leur participation à ce loto, permettent d'aider la fondation Bergonié à réaliser son programme de modernisation.» Les fonds récoltés vont donc permettre de poursuivre l'installation d'Internet dans les chambres des patients et de terminer la chambre du « futur » situé au 3e étage de l'établissement hospitalier. Lors de la remise du chèque, Gérald Carmora, directeur de la communication de l'institut Bergonié ne cachait pas sa satisfaction : « Pour nous, dit-il, 15 000 euros c'est important, cet argent va nous permettre d'avancer dans nos projets. » Puis de conclure en s'adressant au public et à la présidente Nicole Corbal. « Merci encore à vous tous ici présents, et merci à l'association Solidarité médocaine pour son action. Grâce à vous nous pourrons apporter plus de confort aux malades. » Par ces temps incertains, solidarité et générosité ne sont pas de vains mots.

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Le projet de la chambre du futur

La plaquette présentant le projet de la chambre du futur est disponible en téléchargement!

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PDF Disponible

le château Palmer fait au don à l'institut Bergonié

L'institut a reçu le premier séquenceur de gènes de nouvelle génération de France, grâce à un don du château Palmer, grand cru de Margaux. 1 200 bouteilles de vin blanc d'un côté. De l'autre, un séquenceur. Les premières ayant financé à 80 % l'acquisition du second. L'institut Bergonié est le premier centre anticancéreux à recevoir en France un séquenceur du génome des tumeurs cancéreuses, véritable révolution sur les plates-formes de biologie moléculaire. Cet appareil autorise en effet des séquençages dits « massifs ». Cela grâce à la vente aux enchères des bouteilles numérotées de vin blanc de Palmer 2010, acquises pour 78 000 euros par la maison Sichel, société de négoce importante sur la place de Bordeaux, par ailleurs actionnaire du château Palmer à Margaux. La trace d'un Palmer 1925 Le château Palmer, grand cru classé de Margaux, ne produit que du rouge. Le vin blanc est en revanche produit en quantité confidentielle depuis 2007, pour les propriétaires et invités du domaine. Le projet a été lancé pour retrouver au début des années 2000 la trace d'un château Palmer blanc de 1925, en plantant quelques pieds de cépages blancs oubliés (muscadelle, sauvignon gris et loset). Josy Reiffers, directeur de Bergonié, s'était d'ailleurs entouré d'une solide équipe médicale pour recevoir le chèque au château. Parmi eux, trois médecins généticiens (Isabelle Soubeyran, Michel Longy, Nicolas Sevenet) qui peuvent d'ores et déjà faire fonctionner cet appareil nouvelle génération. Il s'agit, explique Nicolas Sevenet, de « séquencer tous les gènes d'une cellule simultanément et en de multiples exemplaires, jusqu'à 2 000 fois pour chaque gène. De cette masse d'information vont pouvoir être extraites, en une seule expérience, toutes les mutations qui caractérisent une tumeur, ou toutes les variations génétiques dans une cellule normale dont l'interprétation permettra d'établir le risque qu'un individu a de développer un cancer donné. » L'appareil permettra d'intervenir en oncogénétique. Le cancer peut être d'origine « héréditaire » dans 5 % des cas, notamment les cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, et les mélanomes. L'appareil sera utile pour faire de la médecine préventive dans une famille qui semble exposée à certains types de cancer. Mais il le sera aussi pour pratiquer la théranostique en recherche clinique, une alliance du diagnostic et de la thérapeutique qui permet de détecter les patients susceptibles d'être répondeurs ou non à un traitement. La veille technologique Nicolas Sevenet et ses confrères se sont formés pour être prêts à se servir de ce nouvel outil. « Nous pratiquons la veille technologique, de façon à surveiller quelles sont les technologies les plus appropriées pour le diagnostic et la recherche. Nous lisons tout ce qui les concerne et nous fréquentons les congrès et colloques où elles sont présentées. Il y a ensuite un gros travail d'informatique sur les logiciels permettant de lire les protocoles. Là, nous avons bénéficié de la collaboration avec les plates-formes génome-transcriptome de Bordeaux-Segalen et Inra de Toulouse. » Le choix des médecins s'est ensuite porté sur une des trois techniques (lire ci-dessous) qui s'affrontent actuellement. « Nous avons opté pour Illumina », conclut Nicolas Sevenet.

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